jeudi 23 mars 2017

Vente de printemps à la friperie de Saint-Nicolas

Du mercredi 5 avril au samedi 6 avril 2017 de 14 h à 18 h, la friperie du Centre Saint-Nicolas  de Sarreguemines est ouverte. Le vendredi 7 avril fonctionne une ouverture Non stop de 10 h à 18 H. Les 4 jours de la Friperie de Saint-Nicolas,  un rendez-vous de la solidarité pour entretenir l’espoir d’une société plus juste.

50 bénévoles

Les bénévoles de l’association proposent à la vente à des prix symboliques des vêtements hommes, femmes et enfants, des chaussures, rideaux, couvre-lits, articles ménagers, disques, livres, jouets et divers articles de brocante.
 La Friperie Saint Nicolas a pour but de recueillir des vêtements, chaussures, jouets, linge d’ameublement, rideaux, petits articles ménagers, livres, disques et bric-à-brac divers … , de les vendre afin d’aider financièrement différentes oeuvres caritatives en France et dans le monde depuis 1985. L’association fonctionne grâce  à une cinquantaine de bénévoles
catholiques, protestants et personnes de bonne volonté du secteur de Sarreguemines. Pour faire de bonnes affaires, éviter les gaspillages ou par souci d’écologie, la friperie est au carrefour de la solidarité. Bénévoles, donateurs, acheteurs et bénéficiaires sont les maillons de cette chaîne de la solidarité sans interruption depuis 1985.

Témoignage de Soeur Liliane

 Nous vous livrons un témoignage de Sr Liliane Haas, originaire de Hottviller, notre partenaire en Equateur destinataire d’une aide d’urgence de la friperie pour la reconstruction d’hébergements après le séisme
 « Au jour de vendredi 22 avril, nous comptons plus d’un million de personnes touchées par le séisme,  643 personnes décédées,  130 personnes disparues, près de 27 000 personnes recueillies dans des refuges improvisés, plus de 200 000 personnes qui ont tout perdu. Avec plus de 600 répliques plus ou moins fortes en une semaine et un nouveau tremblement de terre d’une intensité 6 sur l’échelle de Richter, l’angoisse des survivants est à son paroxysme. Beaucoup sont allées se réfugier loin dans les hauteurs, obligés d’abandonner leur lieu de vie. Là, ils souffrent de tous les  manques. Le ciel devient leur toit et la terre leur “matelas”. Ceux qui ont pu, ont emmené un morceau de plastique pour se protéger de la pluie et du soleil. Et il est plus difficile de les trouver et d’arriver jusqu’à eux  pour leur porter secours et les aider. Comme dans toute situation catastrophique, il y a ceux qui sont secourus en premier, pris en charge les premiers  et qui trouveront un lieu pour se sentir en sécurité pour que la vie puisse reprendre son cours.
L’Etat d’urgence fonctionne, les secours sont sur place, la solidarité joue son plein. Le peuple est d’une solidarité extraordinaire alors que nous vivions déjà dans une crise économique due à la chute du prix du baril de pétrole depuis plus d’un an. C’est impressionnant de vivre et de se sentir “emporté” dans ce mouvement de générosité.
Une petite graine de vie
Je souhaite aussi apporter une petite graine de vie dans cet enfer de souffrance et de douleur. Je pense que je ferai partie d’une équipe de volontaire pour accompagner les « affamés » de présence écoutante et les souffrants de maladies qui surgissent de la promiscuité dans ces campements. J’essaie d’organiser mon travail ici pour disposer d’une semaine par mois pour être présente dans ce terrain de désolation.
Et puis nous avons tous le souci de solliciter le soutien de nos congrégations, amis et bienfaiteurs pour soutenir les projets d’aide et de reconstruction à moyen et long terme.
Voilà un peu les dernières nouvelles de notre pays. Même si la situation est grave, nous savons que nous pourrons en sortir grandis parce que la force de Vie est plus importante que les forces de mort. »


PHOTO DR
En route pour La Tortuga dans la Province d’Esmeraldas, une communauté d’une cinquantaine de familles éprouvée par le tremblement de terre et où l’aide de l’Etat n’est pas arrivée. L’accès se fait à pied ou à cheval.